CÉSAR ET ROMANISTE
Les jours se ressemblent et j’ai l’impression de ne jamais être à la hauteur du voyage ! Voici un pet sur une toile d’écran de projection ; les Césars, finalement, se sont transformés en sésame « ferme-toi ». Drôle de représentation, avant hier, à l’Olympia, pour un plaidoyer insupportable pour une profession à l’agonie ! Mais, nous remercions Albert Dupontel de ne pas avoir fait partie de cette pantalonnade, et le félicitons pour son merveilleux film qui stigmatisait si bien la soirée « Adieu les cons »
Il ne manquait plus que la complainte des agneaux, que l’on égorge pour la el-Kébir que les têtes bien-pensantes écologistes laissent devant les cris du silence des agneaux. Et pour en rajouter une couche, le Captain Marleau est arrivée en peau d’Anne pour singer la divine Catherine Deneuve. On aurait préféré la douce muse d’Yves Montant dans le « Sauvage » pour notre plus grand plaisir, mais nous avons eu la sauvage plus proche de la femme de Cro-Magnon et de la Vénus de Modo mais Quasi, Cheftaine des odeurs louches, ayant l’orifice anal facile, l’apothéose du puffisme ! Elle est lourde avec la même délicatesse que les concierges et les filles entretenues.
La « Marinade » Foïs dira qu’elle plaisantait, quand on lui dira que sa prestation était merdique comme son sac plastique, mais une chose est sûre c’est que son message sur la radio était prémonitoire : « qu’elle ne fera seulement qu’une prestation ». Même la robe de Laure Calamy « Grâce au calame » de son nom était mal écrit, et surtout mal portée car la maison Fournier l’avait certainement mal conseillé ou l’agent de l’actrice s’était improvisé designer comme d’habitude. Et ne parlons pas de celle de Vuitton portée par la maîtresse de cérémonie, une robe qui faisait plus miroir aux alouettes, mais qui a surtout attiré les faux cons.
Petit moment de fraîcheur qui provient d’une jeune fille de 17 ans face à des dinosaures et qui comprend de son jeune âge que cette profession est une chance exceptionnelle d’y travailler. Pas de prestigieux invité étranger cette année, nous éviterons ainsi la honte d’imaginer ces derniers perdre, au cours de cette interminable cérémonie, les dernières illusions que portait ce si beau pays de France autrefois, synonyme de bon goût, de panache, d’élégance, de finesse et de légèreté. Et même si Coluche était grossier, parfois, il n’était jamais vulgaire. Nous voilà passé de Cyrano de Bergerac à Cyrano de bric-à-brac, une honte absolue.
Anonymode