CHRISTOPHE JOSSE
De la rue Vivienne à Herculanum se produit le principal représentant de la mode du néo-classique, c’est la simplicité et le goût de l’épure, entre antique et baroque, comme un style immémorial que j’appellerais « le vrai style ». C’est la volonté d’un retour aux sources, qui tire son origine dans l’épistémologie Architectural de la mode, comme Robert Adam, le duo Percier et Fontaine et comme les sculpteurs Antonio Canova et Bertel Thorvaldsen. Christophe Josse imprime sa marque sur l’Amphithéâtre de la mode.
Christophe Josse ou l’histoire d’une passion, avec ses débuts chez Louis Féraud, dont il a été l’assistant pendant trois ans, lui donnent envie de continuer ce métier si doux. Timide maladif, il refuse toutes les interviews, mais peu importe, les gens rares sont toujours plus demandés.
Sur un canevas dressé en jupe, il brode pour transformer son art en quart d’heure du minimalisme intime. Des bijoux de verre soufflé recouverts d’or par procédé de pulvérisation cathodique, comme des pépites qui font croire que, derrière le couturier, il est possible de trouver le filon d’un couturier hors norme. Des boucles d’oreille en goutte d’eau comme tombée du ciel se laissant choir de leur nuage, pour la soif de beauté, pour un mode simple, mais comme interjette ma voisine un moment de grâce pour une assemblée conquise à l’avance.
Anonymode