DIOR ET LA STAR JASON TATANE
Et dire que l’on m’embête avec ma petite voiture diesel qui ne consomme rien et qui ne pollue pas du tout, pour finalement apprendre que la nuit, en douce, le pont Alexandre III est re-créé, place de la Concorde, avec une multiplicité de camions qui viennent tendre une tente de plusieurs centaines de M2, pour le Seigneur des Arnault. C’est avec Kim Jones, le chic à la Française qui passe dans les oubliettes et qui finit par se perdre dans le labyrinthe de Dédale.
Après le Carreau du Temple pour Virgil Abloh, voici le carreau des Tuileries, mais qui sait dans ce cloaque de bitumeuses pourquoi cela s’appelle les Tuileries, probablement personne dans cette assemblée ; peut-être même pas le Seigneur. (En réalité c’est là où autrefois on fabriquait les tuiles pour les toits de Paris. On pouvait aussi y retrouver les équarrisseurs et les bouchers pour toute la ville.)
D’ailleurs, à la boucherie nous y étions en plein dedans, car le style et/ou l’élégance ont complètement disparu de la maison Dior au profit de vêtements positionnés les uns sur les autres, d’une belle qualité, certes, mais qui donnent aux hommes des lignes de la rue, sans aucune élégance. Adieu Nino, prince du chic, qui avait compris que la beauté n’était pas l’élégance. Le luxe est une affaire d’argent, l’élégance est une question d’éducation, mais une collection Dior by Birkenstock qui m’aurait dit un jour cela !!! Le Saint-Empire germanique en sera tout retourné, et le Seigneur finalement devient le Marquis de la Tatane.
Anonymode
