KERING ET BURBERRY

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Kering serait en négociation avec Burberry. Un revenant en grâce dans la maison de Stella McCartney qui vient de racheter à LVMH ses actions. Kering semble vouloir relancer l’achat des marques et la concurrence avec son rival historique. Kering cherche à renforcer sa présence dans différents segments du luxe. Burberry, avec son héritage britannique, son expertise dans le prêt-à-porter et les trenchs, pourrait compléter l’offre actuelle de Kering, qui est déjà forte en marques de mode (Gucci, Saint- Laurent, Balenciaga, Creed, Alexander McQueen), et ainsi compléter sa présence dans le luxe britannique.

Bien que plus petite, la marque de Stella McCartney incarne un luxe moderne et minimaliste, avec un fort potentiel de croissance, notamment dans le segment de la mode féminine et des accessoires. Kering pourrait voir en elle une opportunité de rajeunir son portefeuille et de toucher une clientèle plus jeune.

LVMH domine le marché du luxe avec un portefeuille extrêmement diversifié (Louis Vuitton, Dior, Tiffany & Co., etc.). Kering pourrait chercher à rivaliser en acquérant des marques iconiques ou en forte croissance pour renforcer sa position, mais surtout sachant que diriger un groupe avec autant de marques est un risque de voyager avec trop de bagages et d’être moins flexible.

Burberry a une capitalisation boursière importante (environ 8 à 10 milliards d’euros), ce qui en fait une cible coûteuse. Un rachat nécessiterait des ressources financières considérables, même pour un groupe comme Kering. Burberry est une fierté nationale britannique, et tout rachat par un groupe étranger pourrait susciter des réactions négatives, tant de la part des consommateurs que des autorités. Si Kering parvient à surmonter les obstacles financiers et culturels, Burberry pourrait devenir un atout majeur dans son portefeuille, renforçant sa présence dans le luxe britannique et le prêt-à-porter haut de gamme.

Dans tous les cas, ces mouvements stratégiques montrent que le secteur du luxe reste un terrain de compétition intense, où les groupes doivent constamment innover, et se réinventer pour rester en tête. Et comme disait Rockfeller, c’est en période de crise que l’on fait les meilleures affaires ».

FM