NOS QUIDAMS DE PARIS
Elle fut financée, en son temps, par les pauvres, et ce sont les pauvres qui l’ont édifiée de génération en génération. Ils sont également morts pour elle. Elle sera dimanche occupée par les plus puissants, et les plus riches de la planète, un comble ! La cathédrale, expurgée de Quasimodo, mais pas sûr, car Trump vient d’annoncer qu’il sera présent, cela ne va pas le changer de « Mar-a-La gogo ». Personne ne dit si tous ces hommes de bien iront se « con fessé ». Le président va adorer.
La première pierre de la cathédrale est posée en 1163 par l’évêque Maurice de Sully. Il engage un chantier colossal en coordination avec les meilleurs architectes et tailleurs de pierre de l’époque. Ensemble, ces bâtisseurs imaginent un nouvel art religieux, appelé depuis le XVIe siècle « l’art gothique flamboyant ». Et dans le gothique, nous y sommes, entre l’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit qui aurait entretenu avec une femme « une relation intime », et le président avec sa maîtresse d’école qui sortait du couvent des gargouilles, me rappelle se souvenir d’adolescent quand l’Archevêque Aupetit, jouait de la guitare au coin du feu, à Dangeau, et que ma bimbo de cette période lui faisait les yeux doux. Il faisait des études de médecine à l’époque.
Toutefois, je voudrais mettre en avant les vrais bâtisseurs, les indispensables, ceux qui pratiquent les métiers d’art quand les autres utilisent le BLABLABLA… Ils sont, bien souvent, insuffisamment reconnus, même ignorés. Socles du rayonnement et du succès de la reconstruction, ce sont eux, ces anonymes, ces sans-grades qui marchent devant l’exception culturelle Française. Ce sont d’abord eux que je veux saluer, ces artisans. Les autres, les visiteurs du soir, qui ne savent pas planter un clou, ne sont véritablement personnes. Et pour finir, la première Dame de France, dans les pas d’Esméralda… Impressionnant, non !
FM