LA BLONDE SALADE AU PANETTONE
En Italie, il y a une expression qui dit “dalle stelle alle stalle” traduisez « des étoiles aux écuries ». Chiara Ferragni, cette Bimbo de supermarché, était une véritable déesse dans le pays du luxe avant son scandale du « pandoro ». Un Panettone qui aurait dû être une aubaine pour de jeunes handicapés que la « Ferra mamie » s’est engouffrée à s’en étouffer.
Elle était la bimbo à qui toutes les secrétaires voulaient et rêvaient de ressembler. Une paysanne de province qui, à force de volonté, avait réussi à faire de sa vie un vrai conte de « fait ». Puis, c’est la chute de l’empire italien, mais c’est aussi la descente aux enfers de la mondaine boss, l’épouse parfaite d’un rappeur tatoué jusqu’au cou… Il y avait de la lecture sur le corps de son époux, pour ses longues soirées d’hiver à compter ses billets.
Sa morphologie, type planche à repasser, « l’idole des jeûnes » a fini pas faire fuir son rappeur, mais aussi ses ennuis judiciaires l’indisposaient. Ce dernier est parti chercher des influenceuses plus « glandes ma mère », que pondeuses d’escroqueries en série.
Elle devient donc « persona non grata », et les marques ont interrompu leurs collaborations : Coco-Cola, « elle en sniffait beaucoup », mais aussi le fabricant de lunettes Safilo… Le monde de la mode et de la fashion week va lui tourner le dos ; ce monde si fidèle, adepte des faiseurs de followers bidons.
En août, son concept-store milanais a définitivement fermé ses portes et Tod’s a annoncé, en mars dernier, qu’elle ne serait pas reconduite au conseil d’administration du groupe de mode. Chiara, la pauvre, qui émargeait à plusieurs millions d’euros par an, passe de « blonde salade » à blonde salace. Comme quoi les femmes, qui ont une beauté extérieure, servent de modèles, celles, qui n’ont que la beauté intérieure, servent d’exemples.
FM