MON AGE AVAIT RAISON
J’ai l’âge de voir les choses avec tranquillité, de caresser mes rêves du bout des doigts, de voir mes illusions se transformer en espoir, seulement. J’ai l’âge où l’amour est parfois une flamme qui a besoin d’être ravivée dans un feu qui ne sera plus de passion, et qui n’est plus de mise.
Dans mon havre de paix de la Bretagne profonde, non loin de la forêt de Brocéliande, tel un coucher de soleil sur les dunes de la plage de Longchamp, j’ai l’âge où je n’ai pas de besoin en nombre. Mes désirs, pour la plupart réalisés, me valent beaucoup plus que d’avoir 20 ans, 40 ou 60.
Ce qui importe, c’est l’âge qui me correspond, et donc j’ai l’âge qu’il faut pour suivre un chemin sans crainte, ni peur, car je porte avec moi l’expérience acquise à la force de mes désirs. Si vous me croyez beau gosse, voici des photos avec trente-cinq ans de différence. Tandis que je fanfaronne sur la première avec ma jeunesse, je dis à la deuxième : « Cueillez, Monsieur, encore dès aujourd’hui, plus que tout, les roses de la vie ».
FM