LE FORENTIN QUI NE L’EST PAS

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Pour bien vivre, cette année 2024, vous aurez intérêt à tenir compte de la configuration planétaire générale. On peut dire qu’en réservant au Florentin, en ce début d’octobre, une brasserie, comme on en fait plus, qui titille de son influence tellurique le quartier de la rue St-Florentin, où Jean Patou était installé autrefois.

Le Dieu des mets, derrière le comptoir de cette ancienne boutique de parapluies, le chef, remue avec fougue, et un certain génie, la scène culinaire française de jadis. Quand nous sommes arrivés, deux piliers de comptoir soutenaient le temple de la bêtise. Après le retour des cerveaux, voici le retour des couteaux type bouillon de brasserie. La carte propose un large choix de cuisine française (œufs mayonnaise, pâtés, soupe à l’oignon, planches, tartare…), généreusement servie et bien préparée. Pas besoin de tirer les taro(t)s pour commencer, car les yeux fermés, on a commandé des rognons, et pour finir une tarte aux pommes qui semblait venir tout droit du paradis.

On vient aussi demander Dionysos pour la carte des vins, sorte de recueil qui fournit des biodynamies, dont l’oxydation donne à quelques-uns une délicieuse saveur de champagne. Une très bonne brasserie parisienne, tout est fait maison. Nous avons passé un agréable moment, un peu bruyant, mais les étrangères y pullulent. Toutefois, cela sera un plaisir d’y retourner lors d’une prochaine virée avec ma bimbo préférée. Addition top, no big deal, 80 € pour deux cafés compris.

FM

LE FLORENTIN
10 Rue Saint-Florentin,
75001 Paris