JW ANDERSON AND CLIVE BELL
Cette collection JW Anderson est jeune, dynamique et amusante, articulée autour de coupes simples, d’imprimés en trompe-l’œil et de protubérances en forme de tutu, il faut bien trouver quelque chose ! Les mannequins ont traversé une salle voûtée de lumière, passant entre des rangées de sièges cubiques blancs, ils sont chaussés de bottes basses en cuir mouchetées à fermeture Éclair, qui ont fait un tabac, mais à ne pas fumer.
L’irlandais aime taquiner l’œil et chatouiller l’esprit des journalistes en transposant les archétypes et les détails des vêtements comme la libellule et sa métamorphose, de même qu’un porte-monnaie devenu le détail principal d’un sac à main, chacun son « Chiquito » finalement. Un sweat à capuche gris, avec un imprimé photoréaliste sur une robe fourreau en soie, et un gros fermoir en cuir sur le cou, un détail imposant sur un imperméable court, mais il fait beau sur New York.
Comment interpréter ce grand texte dactylographié qui apparaissait sur certains vêtements ? Il a été emprunté à un essai sur le design du regretté critique d’art anglais Clive Bell, mais qui va comprendre ! En tout cas, sûrement pas la bimbo, à ma gauche, qui suce son doudou comme si c’était un esquimau à la crème, et visiblement plus efficace qu’une thérapie.
FM