LUXE SEPT MORTS PAR ORDONNANCE
Le seigneur des Arnault, à la tête du numéro un mondial du luxe, a signifié aux cadres du groupe une « interdiction absolue de parler » à sept média, dont Mediapart, Le Canard Enchaîné, La Lettre, Glitz Paris, Miss Tweed, Canal-Luxe, L’Informé, Puck (US), ainsi que » toutes les autres lettres confidentielles ou pages webs du même type qui existent « . Une liste noire dans un courrier interne datée du 17 janvier.
Pour moi, la maxime de Machiavel dans « Le Prince » : « Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ». C’est une tirade que je mets souvent en pratique. Car la force et le modèle stratégique des groupes de luxe deviennent insupportables par leur manipulation des réseaux sociaux, et la désinformation qu’ils opèrent, tout cela mixé dans un faux ADN de rapprochement avec les extrêmes écologistes, pour imposer un modèle qu’ils ne suivront jamais, et qui, par la vision de l’Afrique détruit, devient de plus en plus grotesque.
Mettre en lumière des moyens gargantuesques de communication pour imposer sa vision de la mode en changeant les règles établies, en finir avec l’exception culturelle française face au monde Anglo-Saxon, en supprimant les petits pour ne garder que les gros et ainsi venir ajouter à ce vivier leurs Neveux qui constituent les nouveaux créateurs ; grossir en érection ne se dit pas seulement en parlant des monuments dans ce monde-là.
Des loups de cachemire qui sont rompus à l’offensive pour essayer de changer le récit de l’ancien monde où la mode Française triomphait sur l’ensemble de la planète. Groupes de Luxe que l’on peut considérer comme les « porte-avions » d’une propagande et d’une mécanique bien huilée qui soumet ses opposants en les blacklistant des collections et en les marginalisant, faisant pression sur leurs entreprises qui les emploient, et en s’occupant au passage de leur famille.
Un monde de rupture, mais surtout d’une nouvelle élite, où l’échine courbée de leurs employés est légion, par peur de perdre leur emploi fort bien rémunéré, il est vrai, pour faire taire toute contestation. Un crétin bien payé vaut mieux qu’un intelligent subtil.
Nous voilà donc à la fin d’un monde, et nous ne le comprendrons une fois de plus, quand cela sera trop tard. Ainsi, nous rebâtirons sur les ruines de l’ancien temps, comme à notre habitude, pour reconstruire de nouveau. C’est là où on peut entrevoir que la politique du grand Jacques, qui maintenait cet ancien monde dans une modernité contrôlée, avait du sens, mais là encore le visionnaire est toujours seul face à la cécité ambiante de l’époque et des intérêts privés. Je ne fais pas de compliment souvent, mais il est exact que le fils du Seigneur est vraiment un communicateur de génie pour nous faire passer les « Messies pour des Sauternes », un goût qui me colle au palais et menace la couronne.
FM