NOMADE UNE OMBRE AU TABLEAU

Non classé

Dans sa superbe logique de collection « copycats », la marque « Louis Vuitton Parfums » continue sa production stérile à souhait. « Ombre Nomade » s’inscrit dans cette logique en pompant « Rose d’Arabie » d’Armani, comme si « Les Sables Roses » ne suffisaient pas. Toujours bien faits, mais sans aura, les parfums du malletier nous laissent parfois sans voix, comme si nous étions atteints de cacosmie, sur le champ de lavande de Jacques « Mumuse ».

On imagine le clapotement d’un égout servant de déversoir, qui s’éparpille dans une gerbe de gouttelettes qu’un morpion aurait pu squatter le pubis d’Aphrodite ! Vuitton reste dans cette thématique du désert, vu et revu cent fois depuis Johnny Depp, et pas très original, pour lancer un « Oriental », dont la senteur n’a que le nom, pour leurs clientes du Moyen-Orient.

Pour continuer à gagner des milliards de Dollars, la direction marketing ne laisse rien au hasard, et leur cahier des charges doit être rempli d’équations, de papiers calques à foison et à moisson, aussi cela sent l’argent à plein nez et c’est bien cela que le seigneur veut.

Nonobstant, une page se tourne, et c’est fini de convaincre en donnant de la médiocrité suprême, les clients deviennent éduqués et à 540 euros le flacon de 200 ml qui ne reste qu’une bouillotte de pharmacien, cela se comprend ! C’est comme le « Book Tote Bag » de Dior sortie d’usine à 49 euros, et vendu 2 900 euros ; un faux sac de courses, mais une vraie escroquerie.

FM