HERMÈS EAST SIDE STORY
L’histoire n’était pas achevée chez Hermès, qui offre un nouveau chapitre à sa collection automne-hiver 2024-2025, dont les premières silhouettes avaient défilé à la Fashion Week de Paris en mars dernier. Toutefois, cette fois-ci, un nouveau vent a soufflé sur l’East Side ; type décoinçage du séant pour les clientes du petit banquier, inspiré par la directrice artistique Nadège Vanhée.
Dans la mode, le courage est si rare qu’ils ont dû faire appelle à un historien. Ainsi, comme un élan, celle d’Anvers propulse les femmes Hermès en Milady à cuir clouté et en Harley-Davidson, qui « ride » dans le « Lower East Side » plus précisément, passant de Park Avenue par la Eastern Parkway.
Hermès automne-hiver est véritablement à la croisée des chemins, et si les femmes d’Hermès de Paris jouaient les durs à cuire ? Celles de New York apparaissent plus que jamais ouvertes à l’inconnu, mais la bourgeoise New Yorkaise est plus débridée, c’est bien connu.
Palette de couleurs riches, de bleu dur, jaune safran ou rouge vrombissant, au carrefour de nouvelles influences devant nos yeux, avec des matières d’agneau plongé pour un mariage de peau et de toile offrant une certaine carrure aux vestes et aux combinaisons, et distiller ainsi l’idée d’une féminité assurée, enfin ! Car, après Jacquemus, j’avais pensé que la femme avait disparu.
Casquette type marin d’eau bouche, avec les cabans empruntés aux matelots, elle pompe le mousse la baronne, et avec les accessoires équestres on lui lâche la bride pour une partie de jambes en l’air. Mais, nous sommes dans la grosse pomme, et ici, cela n’est pas pêché seigneur, surtout sur Park Avenue. J’en ai pleuré dix-huit larmes de mon corps. Pas une de plus, restriction oblige.
FM