BURMA 2024

Non classé

Paris vit à l’heure des années folles, quand Gaston Doumergue inaugure le Boulevard Haussmann avec des ciseaux de vermeil ; il coupe le ruban symbolique décrié par certains. A l’époque Joséphine Baker vient de se produire aux Folies Bergères, avec la revue Nègre. Au cœur du quartier des théâtres, la Maison Burma ouvre ses portes et signe un style, en adéquation avec la nouvelle femme moderne, émancipée et trépidante.

Indépendante depuis sa création en 1927, fidèle à la créativité et à la qualité des créations Maison, le cœur en fête, l’esprit léger, avec des bijoux qui marquent bien le temps présent. Paris était le centre de la scène littéraire internationale dans ces années-là et des écrivains comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, Gertrude Stein et James Joyce participaient à des cercles littéraires endiablés.

A Paris, la mode, à cette époque, était également portée par des créateurs de renom comme Coco Chanel qui révolutionnent l’industrie avec leurs designs innovants. Burma joue un rôle déterminant, car avec une renommée internationale pour ses magnifiques pièces serties de ces gemmes précieuses, il impose ses créations.

Fondée en 1920 par Pierre Cartier, un membre de la célèbre famille du joaillier Cartier, la maison a été nommée d’après la région de Birmanie (aujourd’hui Myanmar) d’où provenaient les pierres précieuses de qualité exceptionnelle utilisées dans les créations. Voici donc la dernière création portée par là si douce et captivante muse Elisa Bachir Bey, l’intensité de la belle est silencieuse, mais son image ne l’est pas. J’aime que l’on m’éblouisse pour accentuer l’obscur à l’intérieur de moi.

FM

Laisser un commentaire