EMILY IN PARIS LA PESTE DES USA
C’est la nouvelle saison d’ »Emily in Paris ». Après le film « Prêt-à porter » de Robert Altman, voici les Français brocardés par Darren Starr, le créateur de la série qui fait le buzz sur net-fix ; « les drogués comprendront ». La saison trois fait apparaître Sylvie Gâteau, jouée par l’actrice Philippine à la Fourrure Beaulieu. A 60 ans, elle représente bien les attachées de peste par excellence de la profession.
À l’origine, le réalisateur trouvait qu’elle était trop âgée pour auditionner pour le rôle, mais après avoir vu dans « Vogue », la Carine « Roitelette » il s’est mis à chercher une anorexique, plutôt qu’une bimbo, au buste de Parisienne avec un cerveau au chômage technique.
Depuis que la « sexe-à-Jenner » a obtenu le rôle, elle est devenue sa « Favorite »; c’est usuellement un principe en France depuis Louis XIV, la Favorite pas la Jenner. Mais, je trouve que cela dépeint bien le ridicule de cette profession et la perception que les étrangers ont des institutions de la mode française, où nous sommes passés d’un très chic grand Jacques M. à un « Casa ouï ouï » ancien vendeur de chaussures Kickers à Tolède.
Il est vrai que les anciennes concierges de nos parents ont produit des fils et filles qui se retrouvent aujourd’hui à diriger nos Panames. Un nouveau monde pour un grand bouleversement qui ne tardera pas à imploser. Pour couronner le tout, on trouve dans le nouveau calendrier de la couture les collections d’ »Emily in Paris » comme créatrice de mode. Vous me direz pourquoi pas ! Car Jacques Muse-Muse et Rous-Tintin sont bien couturiers.
FM