THE LANDMARK LONDON HOTEL
Je me souviens de cet instant merveilleux où, devant moi, est apparue la vision, à peine ébauchée, du flou et de la beauté de Londres. Le soleil, à notre arrivée, blanchissait les rues comme un cœur lumineux à en oublier les autres capitales du monde. À la vue de ce vrai Hôtel qui m’apparait comme un mirage, mon cœur s’est remis à battre, ivre de voir se ressusciter en moi le souffle divin de l’écriture, et le grand jardin intérieur sous la coupole de verre donne une impression d’extérieur où un monde de vérité pèse.
Superbe bâtisse de luxe, avec calme et volupté, qui se fond dans le décor d’immeubles majestueux aux alentours et sans le feu de la rue qui crépite, les palmiers à l’intérieur nous jettent hors du monde et de son agitation.
Nous avons séjourné dans une superbe suite avec une vue panoramique sur la petite gare si charmante de Marylebone, pour une chambre d’hôtel en pleine ville paisible comme une tendresse appuyée. Le jour se lève ce matin-là, allumant les pointes de la cime des immeubles en briques qui m’entourent, et l’astre des astres ruissèle sur les immeubles en périphérie.
Solis, désignant l’astre de la divinité, finit par faire apparaître dans l’immense avenue quelques taxis noirs londoniens. Hôpital pendant la WWI puis siège social du British Rail, il représente aujourd’hui la version des hôtels du monde, paisible, car j’aime ces petits moments de calme avant la tempête, c’est comme une symphonie de Beethoven avant notre retour sur Paname… Merci à tous pour votre accueil chaleureux et hors pair.
FM