CANNES ISOLE DE FORCE
Les couturiers n’accompagnent plus les révolutions de notre époque depuis longtemps, comme autrefois. Ils viennent maintenant exposer au Festival de Cannes les tenues de leurs archives pour le Hollywood du sud de la France. Un dress code des actrices, devenu le dress choc de l’intelligencia du cinéma, cette nouvelle aristocratie de la filiation, de pères en fils et de mères en filles. Mais, je l’ai échappé « Belge », car deux « Céline » qui sont maquillées et habillées par un couturier qui visiblement n’en n’était pas un, probablement le créateur de Corinne Massaro en chic, mais surtout en toc, viennent me pousser pour voir un « rien que Dieu tu l’auras ».
Cannes ou un épanchement de cinéphiles, pour une mode sous fécondation in Zéro, et sans éprouvette verte ou green. La mode, finalement, est née de cruches et non pas d’un cristallisoir. L’image de la mode est maintenant ce que « McDo » est à la gastronomie Française, et avec ces actrices, tellement disparates, j’ai l’impression d’être dans le couloir d’un chirurgien InEsthétique, sorte de « Silly Conne Valley » du sud de l’Europe. « Cane », la ville des « Gooses », comme ce nom leur va si bien, et pour certains nés sous X, ils finiront acteurs pour le cinéma pornographique. Le Festival va commencer par la Comtesse du Barry, où dans cette épicerie, cela sera la seule chose fine, le gras de la comtesse du Barry. Pendant ce temps-là au Palazzo Soranzo Van Axel, un joyau caché de Venise, d’autres joyaux faisaient face à Chopard, les bijoux de la couronne du seigneur de Bvlgari.
FM