HEARST POUR CHLOÉ HAPPEUR BAZAAR

D’un cerveau, je n’en avais pas besoin, donc aucune raison de ne pas fréquenter les salons de l’aristocratie de la mode, avec ses Poulardes qui, en réalité, s’appelle Simone, et qui sort tout droit de science « PO PO » d’où son goût de chiotte. Je me suis glissé donc, en toute discrétion, dans le show de la créatrice tant convoitée, et ainsi présenter mes hommages à la maîtresse de maison « Miss Camping 1984 » du Happers Bazaar 1980 français qui n’existait pas.

J’étouffa un soupir d’agacement, car, à côté de moi, une Bimbo à moitié nue brillait comme une guirlande de noël qui était passée auparavant à la boutique Chanel de la rue Cambon, après avoir trempée plusieurs jours dans un magasin Sephora du seigneur des Arnault. Le plus important était de ne pas me faire remarquer, car si l’on découvrait ma présence, j’imagine déjà la scène… Le mélodrame, les regards embarrassés, l’agitation sans fin, le journaliste de Canal-luxe est dans les parages ! Alors, le plus sage était de se fondre dans l’ombre de ces brillants qui rayonnent par leur céphale en abstinence.

Le comble, finalement pour un journaliste, c’est d’être à « l’article » de la mort, mais je me fais violence quand même pour écrire quelques feuillets, sur la muse de Sainte Hearst qui porte un estimable cadavre sur elle-même.

J’avais une émotion fugace devant un beau mâle que Didier Grumler, en son temps, aurait passé dans la chambre de Jacques de Bascher sur le fauteuil d’accouchement rectal de l’appartement de la rue de Rivoli. Mais, la vision de la couture de Gabriela agit comme un remède à l’amour, car chez moi la raison et la logique reprennent toujours le dessus, et au mot « Hearst » rien ne durcit, le néant plus sidérant que sidéral. Gabriela Hearst est peut-être la baba cool nostalgique des années 70, et la plus fortunée des couturiers bien qu’elle ne soit pas la petite fille du magnat de la presse féminine, car elle est née Perezutti comme Marie-Louise de Clermont-Tonnerre de Brest née Maria Luisa Perez à Santiago du Chili, mais chut… à ne pas dire.

L’uruguayenne, c’est le bluff sur le moi, égocentrique par sa misérable vision où elle rafistole les vêtements avec les fils du téléphone sans fil, et ayant visiblement la haine de la beauté : cette haine sournoise et basse des âmes qui vous pousse au ridicule plongée dans la couture et qui, à l’outrance, de se faire appeler « couturière ». Merci pour votre invitation quand même, je suis votre dévoué pourfendeur des faux et usage de faux, mais il est vrai que vous ne cherchez pas à me connaitre, et c’est temps mieux.

FM