GLENN MARTENS FOR DIESEL
Si quelqu’un avait encore des doutes sur le fait que Glenn Martens comprenne la mission qui lui avait été confiée chez Diesel, et bien, le défilé d’hier a balayé d’un trait de plume les sceptiques, vous savez ceux des fosses ! Le designer a glissé sur le Denim, et a fait un savant mélange de la Pop, des années MTV, ainsi que sur l’irrévérence des modeux du Palace et du Privilège des années 80.
S’associant à Durex pour une collection capsule, « et c’est bien normal », qui sortira en avril pour une grande protection. Deux cent mille premières boîtes de préservatifs ont été exposées, et rassemblées dans une installation autour duquel les mannequins ont défilé. Une bimbo, non loin de moi, se demandait quel coup une femme enceinte aurait pu prendre pour avoir une aussi grosse bosse ? Je lui répondis : C’est normal, elle n’a pas lu « Truman Capote ». Toutefois, cela n’a pas éclipsé la collection de Martens.
En s’appuyant sur sa vision, il se dégage une ambiance brute sous différentes formes, allant de mini-robes en jersey découpées au laser et de sweats à capuche post-apocalyptiques avec le lettrage métallique de la marque ; ainsi qu’aux bikers de la Route 66 avec des blousons de motard usagés, et soumis à des traitements d’oxydation, ou avec des restes de doublures en nylon et de fausses fourrures peintes recouvertes de plastique et chauffées pour créer des vêtements sculpturaux. Déroutant certes mais l’ensemble donne une vision du Streetwear de demain assez réaliste.
FM