PHARRELL WILLIAMS HAPPY

Louis Vuitton nomme Pharrell Williams comme directeur créatif pour les hommes. Désormais, il faut maintenant être un voyou, un athlète ou un rappeur pour être un créateur de mode, alors pourquoi continuer à produire des écoles de couture ? Pharrell, nom irlandais, qui signifie courageux, à moitié Afro-Américain et pas du tout designer de son état. Après les architectes voici les chanteurs maintenant… !

Dans un geste « audacieux », qui confirme son positionnement en tant que marque « culturelle », Louis Vuitton a nommé l’Américain Pharrell Williams, directeur créatif de sa division masculine. Oui, celui aux lunettes ridicules qu’il portait chez Chanel. Le Kane West des pauvres, Williams avait rencontré Nigo, un producteur de disques japonais et créateur de la marque « A Bathing Ape », au Japon. Partageant des centres d’intérêt communs, ils ont commencé à travailler sur des lignes de vêtements qui n’ont pas été un franc succès.

Finalement, on peut penser que le « Nigo » ne sera pas cette fois-ci un Japonais, mais un groupe Français. Bienvenue dans la monde merveilleux du luxe et de la mode où on forme des couturiers dans les écoles et on leur envoie le message que leurs études ne serviront à rien car pour être styliste de mode il faut seulement être connu, et les étudiants ne seront que « gens de maison ». Les prochains défilés seront très tumultueux : les Rappeur débarquant avec des armes pour faire la peau au petit « Pharell », guerre de rappeurs dans le milieu de la mort (Euh Pardon de la mode).

A terme, les nombreux futurs chômeurs de la mode, étudiants sans plus aucun rêve, finiront par déserter ces écoles qui ne servent plus à rien pour d’autres professions ; c’est ainsi que les savoir-faire meurent et quand on le regrettera il sera trop tard. Quand les groupes de luxe, ou soi-disant car on peut se le demander, n’auront plus de petites mains, ils reproduiront à l’infini les patronages des anciens, pour finalement  mourir… Chronique d’une mort annoncée.

FM