L’ARME FATALE CONTRE LES BIMBOS

Pâles simulacres de l’élégance, vitrines criardes de la fast fashion dégoulinantes de polyester et d’idiotie, elles paradent entre deux rayons “ en promo ” avec la grâce d’un cul d’éléphant sous Exomil. Égéries d’un monde qui confond TikTok avec Platon, elles brandissent un rouge à lèvres comme une arme de féminisation massive de la pensée rare. Elles peuvent, tout au plus, espérer qu’un jour un curieux ou un raffiné logera ces folles dans un volume en Vogue. Pour lire plus cliquer ici

LE CHEVREAU BOUFFE LE GROS CHEVAL BLANC

Tremblement de terre sur l’avenue Montaigne, Hermès, le petit artisan sellier, qui murmure à l’oreille des chevaux de margis, a coiffé au poteau le titan LVMH. Voici donc le carré de soie qui vient s’enrouler discrètement autour du cou du géant avec le nœud acéré de la capitalisation boursière. Une histoire d’argent, certes, mais surtout de goût, d’élégance… et de réalité financière légèrement « Courbet ».

Pendant que certains diversifiaient à outrance, empilaient les marques comme des perles sur un bracelet de gala en toc ou en tic, c’est selon… Hermès continuait la vision de Jean-Louis Dumas, lentement et précieusement. Pour lire plus cliquer ici

RENAULT LVMH UNE REFLEXION SUR L’HISTOIRE ET LE POUVOIR

À l’époque, la frontière entre survie industrielle et compromission morale était floue. Pour beaucoup d’industriels, collaborer était présenté comme un mal nécessaire. Mais l’histoire a tranché d’un jugement sévère, et l’image de Renault en a été durablement écornée.

Aujourd’hui, un parallèle troublant peut être esquissé avec des géants du luxe comme celui du Seigneur, qui entretiennent des relations économiques avec des figures politiques clivantes telles que Donald Trump. Qu’il s’agisse de l’ouverture d’un atelier au Texas ou d’autres signaux de proximité, ces collaborations soulèvent des interrogations sur la morale de l’entreprise face au pouvoir, et contre ses dires sur les bureaucrates de Bruxelles.Pour lire plus cliquer ici

VUITTON ENTRE CRACK ET COUTURE

La navette officielle de la Chambre Syndicale nous a abandonnés boulevard Sébastopol cause d’embouteillage massif, là où l’élégance parisienne vient faire un dernier clin d’œil au luxe de la Dame du Châtelet et où commence l’Europe Afro Européenne. Cela nous fait plonger dans le chaos de la gare du Nord, ancienne ascension pour Londres. Pour un instant, on s’est demandé si Nicolas Ghesquière n’allait pas nous embarquer en Russie pour faire plaisir à Trump et au Seigneur pour un petit détour stratégique vers la guerre de la soie ou les nuits de Satan noir ? Car l’escale poétique de l’Étoile du nord ou l’Étoile polaire, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse, pourrait donner le ton à des fourrures d’automne. Pour lire plus cliquer ici

OEUFS DU MONDE ET SOUVENIRS D’ENFANCE

Dans les bras du printemps, pointant son nez, voici le récit d’un matin de lumière où les cloches en secret glissent dans la clairière ; la terre s’éveille, parsemée de merveilles, aux doux reflets qui dorment sous la glycine. Les rires des enfants éclatent dans le vent, et une foison de petites mains pressées, cœur battant, yeux écarquillés, partent à la chasse au trésor dans le jardin de papy et mamy, où le chocolat luit, comme une promesse de l’instant, suspendue aux murmures de la pluie. Pour lire plus cliquer ici

UN BIJOU D’ÉMOI L’AUDACE À FLEUR DE PEAU

À l’approche des vacances, certaines créations parviennent à conjuguer provocation délicate et élégance sacrée. Parmi elles, un bijou envoûtant attire les regards sans les réclamer : le pendentif de la Madone. Petit, rond, discret, il évoque un mamelon d’or posé là, sur la peau d’une femme, comme une confidence offerte au monde.

À la croisée du sacré et du charnel, ce pendentif s’inscrit dans une longue tradition artistique où le sein féminin devient à la fois symbole de maternité, de désir et de beauté. Il suffit de songer aux « vierges à l’enfant de la Renaissance », où le sein dénudé nourrit et sanctifie, ou encore à « La Vérité sortant du puit » de Jean-Léon Gérôme, où le sein dévoilé devient révélation, ou chez Botticelli, dans « La Naissance de Vénus », la poitrine nue incarne la pureté du corps féminin dans sa grâce la plus sensuelle. Pour lire plus cliquer ici

TIC TAC DEUX CALORIES PAR BOITIER

Cette semaine devait être la grand-messe du tic-tac du luxe (soit deux calories par boitier pour les bimbos), the « Watches & Wonders », le temple sacré de l’horlogerie à Genève, où l’on vénère Rolex comme certains vénèrent Donald, un moment attendu car les complications horlogères aujourd’hui sont plus nombreuses que les rebondissements d’une mauvaise série de Netflix. Pour lire plus cliquer ici

LANTINK HÉRITE DU TRÔNE DES MARINIÈRES

Tremblez fashionistas Duran Lantink vient d’être sacré nouveau directeur créatif de Jean Paul Gaultier. Oui, Lantink le roi des découpes improbables et des looks recyclés avec le swag d’un écolo styliste. Et devinez quoi ? Il devient le tout premier successeur officiel de Jean Paul lui-même. C’est un peu comme si Gaultier lui avait refilé les clés du dressing familial et dit : « Vas-y, fiston, fais-toi plaiz’ ! » Pour lire plus cliquer ici

DES COSMOBIMBOS DANS LE VIDE SIDERAL

Quatre bombes atomiques dans l’espace intersidéral ! C’est plus sidérant que la guerre en Ukraine. « Houston, on a un problème ». Dans une initiative audacieuse, « Jeff Baisos », un nom prédestiné et certainement trop influencé par des mojitos ou des gorges profondes et adepte de la pleine lune manageant son cerveau, envoie quatre icônes glamours intergalactiques vers l’espace à bord de la fusée « Bling Bling-X3000 », sponsorisée par un partenariat douteux, une plume pour faux cils et une crypto monnaie nommée “BimboCoin”. Pour lire plus cliquer ici

QUI SONT LES VRAIS INFLUENCEURS ?

Pourquoi pas les nouveaux seigneurs du capital, car la mode et le luxe qui, autrefois étaient l’expression du style, de l’audace et du génie créatif, se voient affubler d’un cénacle style Palais Brongniart de banquiers. Aujourd’hui, ceux-ci sont l’expression des chiffres d’affaires, des stratégies marketing et des actionnaires affamés.

Qui sont donc les vrais influenceurs aujourd’hui ? Oubliez les créateurs fantasques et les mannequins en vogue, ainsi que les journalistes, qui éreintaient les collections, ils ont tous disparu, ce sont désormais les comités exécutifs des grands groupes qui décident de ce qui est beau, désirable et, surtout, rentable. Pour lire plus cliquer ici

VUITTON À l’OUEST DE L’EDEN DU RAFFINEMENT

Bienvenue dans le western du luxe, c’est au Texas que le seigneur a déposé ses valises, ou comment rater une maroquinerie avec panache. Alors, accrochez vos ceintures (en cuir de vache vaguement tanné de plastique), parce que le rodéo du luxe « made in USA » est en pleine débâcle. La célèbre maison de luxe, parait-il, empire du raffinement à la française, avait décidé de planter ses escarpins dorés… en plein cœur de l’état proche du Rio Grande. Résultat ? Une usine qui ressemble plus à un sketch des Monty Python qu’à un atelier d’artisanat haut de gamme. Pour lire plus cliquer ici

LA NOUVELLE BAGUETTE MAGIQUE DU LUXE

L’autre nuit, sujet à une insomnie et non pas du Seigneur, j’ai regardé « The White Lotus », la série de HBO où quand les marques de luxe s’accrochent aux séries comme des naufragés à leur bouée qui sert de sémaphore. Depuis son lancement, la série ne se contente pas de divertir et de polémiquer, elle transforme chaque lieu de tournage en Mecque du tourisme de luxe, et ainsi chaque accessoire devient le Graal du consumérisme pour les hôtels, et bien sûr, les marques flairent l’opportunité comme un parfumeur en manque d’inspiration. Pour lire plus cliquer ici

LES VIKINGS ET LE LUXE

Dans les brumes glacées du IXe siècle, sur les côtes déchirées de la Scandinavie, vivait un jarl du nom de Sigvald Hrafnson. Contrairement à ses pairs, qui ne rêvaient que de pillages et de batailles, Sigvald était obsédé par une chose étrange pour un Viking : le luxe. Alors que ses hommes convoitaient l’or et l’argent des monastères, lui ne s’intéressait qu’à la soie byzantine, aux parfums d’Orient et aux pierres précieuses d’Arabie. Il croyait que le véritable pouvoir ne résidait pas seulement dans l’acier d’une épée, mais aussi dans l’apparence d’un roi. Pour lire plus cliquer ici

CHANEL COMME UN BUNKER BERLINOIS

Chez Chanel, on ne fait jamais les choses à moitié. Après avoir révolutionné la mode avec la petite robe noire et les tailleurs en tweed, la Maison s’attaque à l’horlogerie avec une audace digne de Coco elle-même. En un tour de cadran, la marque nous rappelle son talent pour l’élégance et la discrétion. Une montre taillée pour celles et ceux qui aiment le prestige, et quoi de mieux qu’un bleu profond pour sublimer une montre. Un bleu si intense qu’il ferait penser au marquage des apatrides de la dernière guerre ou d’un tableau Klein pour personne dichromatique. Pour lire plus cliquer ici

COURRIER DES LECTEURS

Cher Monsieur,

Entre la facilité qui pond sans effort et la fécondité laborieuse et quelquefois douloureuse, il y a un abîme pour les esprits comme le vôtre, et nous voyons tout de suite que vous n’êtes pas un esprit fécond. Sorte de « Néant fécal » à pensée rare qui, quand il en a une, la cuit et la recuit, vous êtes ce genre d’esprit d’une sécheresse supérieure ! Tout en surface, sans profondeur, comme les leaders d’aujourd’hui, n’ayant ni sentiment, ni passion, ni enthousiasme, à l’image du trait d’un dessinateur à l’emporte-pièce, vous remplissez les creux du travail d’autrui. Pour lire plus cliquer ici

LE MANTEAU DE JEANNE LA BOITEUSE

Jeanne de Bourgogne, surnommée « la Boiteuse », en raison d’un handicap physique qui la faisait boiter, était l’épouse du roi Philippe VI de Valois. Réputée pour son goût prononcé pour le luxe et les étoffes précieuses, elle fit confectionner, en 1340, alors que la guerre de Cent Ans battait son plein, un manteau d’apparat si somptueux qu’il fit scandale. Il était brodé d’or et de perles, orné de pierres précieuses rapportées d’Orient, et sa doublure en hermine provenait des lointaines contrées du nord. Ce manteau était si coûteux qu’il aurait suffi à armer plusieurs chevaliers pour la guerre contre l’Angleterre, ou à construire une cathédrale en or massif au beau milieu de Lutèce. Pour lire plus cliquer ici

KIM UNE AFFAIRE TAILLÉE SUR MESURE

C’est toujours la même histoire avec la « Karda chiante » ; une péripétie aussi vieille que son propre reflet dans son miroir de la vanité. La voilà, parée d’éclats dignes d’un trésor moghol (Mongol lui va si bien), ainsi sillonnant Mumbai comme une maharani d’Instagram pour assister au mariage d’un milliardaire qui paye les invités à la hauteur du séant de la Bimbo. Soudain, catastrophe ! Un diamant s’évanouit dans la foule, et la voilà en panique, quelle tragédie ! Quel drame ! Les diamants ne seraient pas éternels ? Pour lire plus cliquer ici

LE LUXE NOUS FAIT LES POCHES

C’est ce miracle de la mode qui nous permet de transporter notre vie sans ressembler à la mule de Jean de Florette. En théorie, elles sont là pour le côté pratique, mais elles sont devenues un festival de multiplicité. Plaquées, zippées, boutonnées, et aussi certaines comme des cachettes si discrètes qu’on pourrait y cacher un lingot sous un logo, sans jamais le retrouver. Pour lire plus cliquer ici

LE BRACELET DE LA RÉUSSITE

Quand le luxe s’invite chez les détenus, après la Rolex à cinquante ans, voici venu le temps du bracelet électronique de luxe à soixante-dix ans ! Parce qu’aujourd’hui, fini les séjours dans une résidence surveillée par des matons, le must-have : un bracelet « Brandé », et fini l’opprobre, bonjour le prestige !

Les grandes maisons de luxe l’ont bien compris : pourquoi laisser les accessoires judiciaires aux mains de l’administration pénitentiaire quand on peut en faire un symbole de réussite ? Alors, terminé le plastique triste et le design de bracelet de cheville anonyme. Place au cuir grainé, aux monogrammes brodés et aux finitions en or 18 carats ! La tendance 2025 est au bracelet électronique sur-mesure haute couture. Pour lire plus cliquer ici

ALAÏA LE SOUFFLE DE L’ÉVIDENCE

Dans l’ombre des ateliers, souvent palpite un secret, un murmure de « soie », parfois une caresse de drapés, la maison Alaïa devient le temple des courbes et des lignes épurées, sous l’aiguille experte de Mulier. Avec l’éclat du Guggenheim, après l’onde d’été, Pieter Mulier revient dans la grosse pomme, pour sculpter l’étoffe. Il nous livre un rêve cousu de rigueur et de grâce, une symphonie d’épure, un souffle d’évidence. Pour lire plus cliquer ici

LA REVOLUTION COSMETIQUE QUI TARTINE

Oubliez la peau de verre, cette lubie d’antan qui faisait que les visages des femmes au look de pare-brises fraîchement lustrés. Maintenant place désormais à la « peau de beurre », un concept novateur qui marie le glamour et l’indispensable nécessité d’avoir l’air délicatement beurré à toute heure de la journée.

C’est le mannequin Aisha Potter qui, d’un coup de spatule digitale sur TikTok, a osé poser les bases de cette révolution culinaire-cosmétique. Son secret ? Pour lire plus cliquer ici

LES SEIGNEURS DU LUXE IMPOSENT LE SILENCE

Imaginez une dictature feutrée, où l’opulence étouffe la liberté comme un boa constrictor de soi. Les géants du luxe, ces empereurs du bon goût et de l’élégance parfumée au parfum de « l’Eau Pression », ont mis en place une liste noire. Pas n’importe quelle liste : une lettre damnée, un rouleau maudit où les noms des journalistes indociles sont gravés à l’encre du mépris. Pour lire plus cliquer ici

LE PIC A BULOT

Niché dans un cadre charmant, ce restaurant de Saint-Enogat offre une vue imprenable sur une allée de platanes illuminée. Situé à mi-chemin entre la Thalasso et le centre-ville de Dinard, il a su allier l’authenticité d’une poissonnerie à l’ambiance conviviale d’une cantine de bonne facture. On pourrait le comparer à ces restaurants du nord du Danemark, où le bois et des couleurs improbables se marient à merveille, évoquant les années 70 et des lieux emblématiques de l’époque comme le « Régine » ou « l’Élysée Matignon ». En gros, c’est un peu comme si votre grand-mère avait décidé de rénover son salon avec ses meubles en bois et ses lampes disco sortie du grenier pour la circonstance ! Pour lire plus cliquer ici

ÉLÉVATION VERS LA BRETAGNE ETERNELLE

Le rotor vibre et son frémissement, comme une aile d’acier, appelle au voyage, et déjà le vent caresse la carlingue de ce souffle chaud de début du printemps. Le sol s’efface et s’éloigne en un murmure, laissant s’effriter le poids du quotidien. L’hélicoptère s’élève, sylphide des airs, oiseau mécanique glissant vers l’azur immense, vers l’éternité d’un ciel sans fin jusqu’à la forêt de Brocéliande. Pour lire plus cliquer ici

LE MINI DUFFLE UN BUZZ

Guillaume Larquemain est un designer formé à l’École Boule à Paris, une vraie référence en art et en design. Son expertise est gravée dans le marbre. En 2022, il crée sa propre marque, et avec son expérience en direction artistique et en scénographie, il développe un univers marqué par l’innovation et le savoir-faire français. Pour lire plus cliquer ici

L’INCONTRO ENCLAVE DE MAUVAIS GOÛT

Si vous êtes à la recherche d’une expérience culinaire qui vous transportera ? Passez votre chemin. Ce restaurant, qui se rêve en Vatican de la pizza, n’est qu’un confetti du Saint-Empire Romain gustatif, échoué entre la Bourse du Commerce et un simulacre de raffinement qui n’a rien des Médicis.

Ici, la salade est une légende urbaine, probablement excommuniée par un chef qui confond verdure et hérésie. Vous y dégusterez, ou plutôt subirez, une pizza de bas étage, dont le prix pourrait vous faire croire qu’elle a été bénie par les Médicis eux-mêmes. Pour lire plus cliquer ici

LE TALENT SACRIFIÉ SUR L’AUTEL DES USURPATEURS

C’est le paradoxe de ce monde ! On célèbre un Jacquemus au Louvre qui n’est pas couturier, et de surcroit nul en dessin, pendant qu’un véritable maître d’art, le seul de la couture d’ailleurs, reste dans les caves de Philippe Auguste. C’est le triomphe du storytelling sur le savoir-faire, du buzz sur l’excellence. Sorbier plisse, brode, peint à la main, tandis que Jacquemus vend du minimalisme en format Instagram-ready. On choisit la hype au détriment de l’héritage… Cela me révulse de voir cette superficialité prendre le pas sur l’artisanat ?

Mettre le doigt sur une réalité cruelle me vaudra certainement des quolibets : le talent authentique et l’artisanat d’excellence sont souvent éclipsés par le bruit médiatique de quelques humains de contrefaçon adepte de marketing pour faire oublier leur véritable incompétence. Pour lire plus cliquer ici

LETTRE OUVERTE A DONALD ET SON POTE MICKEY

Les États-Unis aiment se targuer d’être des innovateurs, mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que l’Europe est à l’origine de bien des inventions. En réalité, avant d’innover, ils commencent par « emprunter » disons-le gentiment, ce que le vieux continent a déjà conçu. La liste est longue, et bien que non exhaustive, elle reste impressionnante : de la voiture à l’ordinateur, en passant par le cinéma et même le fast-food (eh oui, le concept vient des tavernes européennes !). Leur génie : populariser, parfois améliorer, mais surtout faire croire que tout vient de chez eux qui là est un art en soi, et c’est aussi une question de marketing… Et là, il faut bien leur reconnaître un certain talent ! Pour lire plus cliquer ici

LE LUXE ET SES COLLABORATIONS ABSURDES

Il fut un temps où le directeur artistique d’une grande maison incarnait une vision, un style, un savoir-faire… Aujourd’hui, il semble qu’il suffise d’avoir un bon réseau et une paire de lunettes de soleil « oversized » pour décrocher un poste chez le seigneur. Pharrell Williams, musicien talentueux (condamné pour le plagiat d’un titre de Marvin Gaye « Blurred Lines »), designer de mode, discutable de circonstance, et grand influenceur maison, pousse le concept de la collaboration jusqu’à son paroxysme. Pour lire plus cliquer ici

TAXES MÊME LES BILLIONNAIRES VONT PLEURER

Ce mardi, la Maison Blanche a dégainé ses annonces douanières qui n’ont surpris personne. Ainsi, les marchés ont sursauté comme un chat découvrant son reflet, et les industriels du textile, de la chaussure et du vin ont vu leurs espadrilles s’embraser spontanément comme les batteries chinoises.

Désormais, un « Jean » cousu à Tijuana coûtera plus cher qu’un sac à main en croco brodé par des moines tibétains de Dior. Les baskets fabriquées au Canada, vous savez, ce pays lointain et exotique, seront taxées comme des artefacts précieux du XVIIIe siècle. Pour lire plus cliquer ici

ANDERSON LE CHAOS STYLISTIQUE ANNONCÉ

Prodige de la mode qui a dû un jour se réveiller en se disant : « Et si je faisais de la mode un vaste terrain de jeu où plus rien n’a de sens, mais que tout le monde applaudit ? »

Né en Irlande du Nord, un endroit rêvé pour développer une sensibilité aux drapés type tartan, la terre du whisky ou la couture est un clan. Il fait ses classes au London College of Fashion avant de lancer JW Anderson en 2008. Son idée était de fusionner masculin et féminin, réinventer les codes du genre et, soyons honnêtes, semer une joyeuse pagaille dans les dressings qui est dorénavant interdite aux États-Unis. Pour lire plus cliquer ici

MONCLER UN GLAÇON NOMMÉ RECHAUFFEMENT

Moncler souverain incontesté du vêtement de luxe pour la Sibérie, c’est à la mode. Alors quoi de mieux qu’un défilé en altitude pour prouver que l’élégance et la gravité peuvent coexister ? C’est ainsi que la maison a organisé son spectacle grandiose à l’altiport de Courchevel, ce lieu où même les avions ont des sueurs froides à l’atterrissage et les russes sont encore autorisés. Il faut dire que la piste y est si courte et inclinée qu’elle semble avoir été conçue par un architecte fan de montagnes russes. Pour lire plus cliquer ici

McQUEEN L’ÉCLAT D’UN AUTRE TEMPS

Dans l’ombre mouvante des siècles tissés, brille un vestige des années 80, un prince des étoffes rêve de styliste, où l’Irlandais Sean McGir, avec les yeux de McQueen, sculpte le sublime dans une révérence ciselée de brandebourgs et d’or sur des étoffes d’apparat. Ombre et lumière, velours en murmure, chants éteints d’anciennes batailles, leurs galons frémissent, le passé tressaille, quand un ange descend avec ses ailes de laine et son satin duchesse en frisson d’éternité. Pour lire plus cliquer ici

TROIS CLOWNS POUR UN MONDE EN FEU

Dans le grand cirque mondial, trois artistes tiennent le chapiteau d’une main de fer, chacun rivalisant de pitreries et d’abus de pouvoir. Observateurs superficiels de poncifs démodés de narration commune et dépourvus de caractéristiques, avec des notes ordurières et exacerbées en pente abrupte à des saletés si basses que parfois, on se croirait dans une maison blanche d’un recueil scatologique.

D’abord, le petit voyou de Saint-Pétersbourg, souche originelle de la connerie, propulsé par un concours de circonstances à la tête de son État. Et par peur panique de perdre son trône, il a réécrit les règles du jeu pour s’assurer un règne jusqu’en 2036, transformant ainsi la démocratie en spectacle de marionnettes où il tient toutes les ficelles de vieux Tampax déjà utilisés. Pour lire plus cliquer ici

DEMNA SAUVEUR DE GUCCI

Après avoir transformé Balenciaga en temple du streetwear chic (ou le jogging en chic, c’est selon), Demna fait ses valises pour prendre la direction artistique de Gucci. Sa mission ? Faire renaître la maison de couture italienne avec des idées toujours plus audacieuses. En d’autres termes, faire du neuf avec du vieux, mais à un prix plus élevé.

Le géorgien apportera quelque chose d’exceptionnel à Gucci, a déclaré Stefano Cantino, qui ne mange pas à la cantine, et le PDG de Gucci, l’air sérieux et inspiré, devant une armée de journalistes, fait la moue du gagnant. Ma traduction : espérons qu’il saura vendre des baskets trouées et des sacs qui ressemblent à des sacs-poubelle, mais avec la marque Gucci. Pour lire plus cliquer ici