LES SEIGNEURS DU LUXE IMPOSENT LE SILENCE

Imaginez une dictature feutrée, où l’opulence étouffe la liberté comme un boa constrictor de soi. Les géants du luxe, ces empereurs du bon goût et de l’élégance parfumée au parfum de « l’Eau Pression », ont mis en place une liste noire. Pas n’importe quelle liste : une lettre damnée, un rouleau maudit où les noms des journalistes indociles sont gravés à l’encre du mépris. Pour lire plus cliquer ici

LE PIC A BULOT

Niché dans un cadre charmant, ce restaurant de Saint-Enogat offre une vue imprenable sur une allée de platanes illuminée. Situé à mi-chemin entre la Thalasso et le centre-ville de Dinard, il a su allier l’authenticité d’une poissonnerie à l’ambiance conviviale d’une cantine de bonne facture. On pourrait le comparer à ces restaurants du nord du Danemark, où le bois et des couleurs improbables se marient à merveille, évoquant les années 70 et des lieux emblématiques de l’époque comme le « Régine » ou « l’Élysée Matignon ». En gros, c’est un peu comme si votre grand-mère avait décidé de rénover son salon avec ses meubles en bois et ses lampes disco sortie du grenier pour la circonstance ! Pour lire plus cliquer ici

ÉLÉVATION VERS LA BRETAGNE ETERNELLE

Le rotor vibre et son frémissement, comme une aile d’acier, appelle au voyage, et déjà le vent caresse la carlingue de ce souffle chaud de début du printemps. Le sol s’efface et s’éloigne en un murmure, laissant s’effriter le poids du quotidien. L’hélicoptère s’élève, sylphide des airs, oiseau mécanique glissant vers l’azur immense, vers l’éternité d’un ciel sans fin jusqu’à la forêt de Brocéliande. Pour lire plus cliquer ici

LE MINI DUFFLE UN BUZZ

Guillaume Larquemain est un designer formé à l’École Boule à Paris, une vraie référence en art et en design. Son expertise est gravée dans le marbre. En 2022, il crée sa propre marque, et avec son expérience en direction artistique et en scénographie, il développe un univers marqué par l’innovation et le savoir-faire français. Pour lire plus cliquer ici

L’INCONTRO ENCLAVE DE MAUVAIS GOÛT

Si vous êtes à la recherche d’une expérience culinaire qui vous transportera ? Passez votre chemin. Ce restaurant, qui se rêve en Vatican de la pizza, n’est qu’un confetti du Saint-Empire Romain gustatif, échoué entre la Bourse du Commerce et un simulacre de raffinement qui n’a rien des Médicis.

Ici, la salade est une légende urbaine, probablement excommuniée par un chef qui confond verdure et hérésie. Vous y dégusterez, ou plutôt subirez, une pizza de bas étage, dont le prix pourrait vous faire croire qu’elle a été bénie par les Médicis eux-mêmes. Pour lire plus cliquer ici

LE TALENT SACRIFIÉ SUR L’AUTEL DES USURPATEURS

C’est le paradoxe de ce monde ! On célèbre un Jacquemus au Louvre qui n’est pas couturier, et de surcroit nul en dessin, pendant qu’un véritable maître d’art, le seul de la couture d’ailleurs, reste dans les caves de Philippe Auguste. C’est le triomphe du storytelling sur le savoir-faire, du buzz sur l’excellence. Sorbier plisse, brode, peint à la main, tandis que Jacquemus vend du minimalisme en format Instagram-ready. On choisit la hype au détriment de l’héritage… Cela me révulse de voir cette superficialité prendre le pas sur l’artisanat ?

Mettre le doigt sur une réalité cruelle me vaudra certainement des quolibets : le talent authentique et l’artisanat d’excellence sont souvent éclipsés par le bruit médiatique de quelques humains de contrefaçon adepte de marketing pour faire oublier leur véritable incompétence. Pour lire plus cliquer ici

LETTRE OUVERTE A DONALD ET SON POTE MICKEY

Les États-Unis aiment se targuer d’être des innovateurs, mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que l’Europe est à l’origine de bien des inventions. En réalité, avant d’innover, ils commencent par « emprunter » disons-le gentiment, ce que le vieux continent a déjà conçu. La liste est longue, et bien que non exhaustive, elle reste impressionnante : de la voiture à l’ordinateur, en passant par le cinéma et même le fast-food (eh oui, le concept vient des tavernes européennes !). Leur génie : populariser, parfois améliorer, mais surtout faire croire que tout vient de chez eux qui là est un art en soi, et c’est aussi une question de marketing… Et là, il faut bien leur reconnaître un certain talent ! Pour lire plus cliquer ici

LE LUXE ET SES COLLABORATIONS ABSURDES

Il fut un temps où le directeur artistique d’une grande maison incarnait une vision, un style, un savoir-faire… Aujourd’hui, il semble qu’il suffise d’avoir un bon réseau et une paire de lunettes de soleil « oversized » pour décrocher un poste chez le seigneur. Pharrell Williams, musicien talentueux (condamné pour le plagiat d’un titre de Marvin Gaye « Blurred Lines »), designer de mode, discutable de circonstance, et grand influenceur maison, pousse le concept de la collaboration jusqu’à son paroxysme. Pour lire plus cliquer ici

TAXES MÊME LES BILLIONNAIRES VONT PLEURER

Ce mardi, la Maison Blanche a dégainé ses annonces douanières qui n’ont surpris personne. Ainsi, les marchés ont sursauté comme un chat découvrant son reflet, et les industriels du textile, de la chaussure et du vin ont vu leurs espadrilles s’embraser spontanément comme les batteries chinoises.

Désormais, un « Jean » cousu à Tijuana coûtera plus cher qu’un sac à main en croco brodé par des moines tibétains de Dior. Les baskets fabriquées au Canada, vous savez, ce pays lointain et exotique, seront taxées comme des artefacts précieux du XVIIIe siècle. Pour lire plus cliquer ici

ANDERSON LE CHAOS STYLISTIQUE ANNONCÉ

Prodige de la mode qui a dû un jour se réveiller en se disant : « Et si je faisais de la mode un vaste terrain de jeu où plus rien n’a de sens, mais que tout le monde applaudit ? »

Né en Irlande du Nord, un endroit rêvé pour développer une sensibilité aux drapés type tartan, la terre du whisky ou la couture est un clan. Il fait ses classes au London College of Fashion avant de lancer JW Anderson en 2008. Son idée était de fusionner masculin et féminin, réinventer les codes du genre et, soyons honnêtes, semer une joyeuse pagaille dans les dressings qui est dorénavant interdite aux États-Unis. Pour lire plus cliquer ici

MONCLER UN GLAÇON NOMMÉ RECHAUFFEMENT

Moncler souverain incontesté du vêtement de luxe pour la Sibérie, c’est à la mode. Alors quoi de mieux qu’un défilé en altitude pour prouver que l’élégance et la gravité peuvent coexister ? C’est ainsi que la maison a organisé son spectacle grandiose à l’altiport de Courchevel, ce lieu où même les avions ont des sueurs froides à l’atterrissage et les russes sont encore autorisés. Il faut dire que la piste y est si courte et inclinée qu’elle semble avoir été conçue par un architecte fan de montagnes russes. Pour lire plus cliquer ici

McQUEEN L’ÉCLAT D’UN AUTRE TEMPS

Dans l’ombre mouvante des siècles tissés, brille un vestige des années 80, un prince des étoffes rêve de styliste, où l’Irlandais Sean McGir, avec les yeux de McQueen, sculpte le sublime dans une révérence ciselée de brandebourgs et d’or sur des étoffes d’apparat. Ombre et lumière, velours en murmure, chants éteints d’anciennes batailles, leurs galons frémissent, le passé tressaille, quand un ange descend avec ses ailes de laine et son satin duchesse en frisson d’éternité. Pour lire plus cliquer ici

TROIS CLOWNS POUR UN MONDE EN FEU

Dans le grand cirque mondial, trois artistes tiennent le chapiteau d’une main de fer, chacun rivalisant de pitreries et d’abus de pouvoir. Observateurs superficiels de poncifs démodés de narration commune et dépourvus de caractéristiques, avec des notes ordurières et exacerbées en pente abrupte à des saletés si basses que parfois, on se croirait dans une maison blanche d’un recueil scatologique.

D’abord, le petit voyou de Saint-Pétersbourg, souche originelle de la connerie, propulsé par un concours de circonstances à la tête de son État. Et par peur panique de perdre son trône, il a réécrit les règles du jeu pour s’assurer un règne jusqu’en 2036, transformant ainsi la démocratie en spectacle de marionnettes où il tient toutes les ficelles de vieux Tampax déjà utilisés. Pour lire plus cliquer ici

DEMNA SAUVEUR DE GUCCI

Après avoir transformé Balenciaga en temple du streetwear chic (ou le jogging en chic, c’est selon), Demna fait ses valises pour prendre la direction artistique de Gucci. Sa mission ? Faire renaître la maison de couture italienne avec des idées toujours plus audacieuses. En d’autres termes, faire du neuf avec du vieux, mais à un prix plus élevé.

Le géorgien apportera quelque chose d’exceptionnel à Gucci, a déclaré Stefano Cantino, qui ne mange pas à la cantine, et le PDG de Gucci, l’air sérieux et inspiré, devant une armée de journalistes, fait la moue du gagnant. Ma traduction : espérons qu’il saura vendre des baskets trouées et des sacs qui ressemblent à des sacs-poubelle, mais avec la marque Gucci. Pour lire plus cliquer ici

L’ÉCLAT TRANCHANT DE SAINT LAURENT

Depuis son arrivée à la tête de Saint-Laurent en 2016, Anthony Vaccarello insuffle une nouvelle énergie à la maison, jonglant avec l’héritage d’Yves Saint Laurent tout en le propulsant dans une modernité affûtée. Le designer belge a imposé sa vision : un style sculptural, sensuel et percutant, où chaque ligne, chaque coupe semble taillée au scalpel. Pour lire plus cliquer ici

MOZZARELLA VERSACE UN FROMAGE EN OR

C’est officiel : Donatella Versace tire sa révérence, enfin si elle peut encore se baisser. Mais, c’est une façon de parler, car celle, qui fut longtemps la directrice artistique de la maison de Calabre, ne quitte pas seulement les podiums, mais aussi son titre officieux d’ambassadrice mondiale de la médecine esthétique ratée. Un double adieu, donc, à la mode et aux seringues.

En février, elle a passé officiellement le relais pour se consacrer pleinement aux nobles causes philanthropiques de Versace. Une reconversion qui prouve que, même dans l’univers du luxe, on peut troquer les strass contre un brin d’humanité, enfin, sur le papier. Mais, on est prié de ne pas claquer l’apôtre.Pour lire plus cliquer ici

QUAND LE TALENT EST TON LIVRET DE FAMILLE

LVMH continue de promouvoir des talents d’exception… directement puisés dans le cercle familial ! Dans un élan de diversification audacieux, le géant du luxe pêche dans le vivier du recrutement le plus fiable : sa famille. Après tout, quand on a cinq enfants, autant en faire quelque chose.

Dans cette nouvelle valse managériale, Frédéric Arnault, avant-dernier rejeton du patriarche Bernard dit « le seigneur », quitte la présidence de LVMH Watches (TAG Heuer, Hublot et Zenith) pour prendre les rênes de Loro Piana. Un passage de témoin qui rappelle que dans l’empire du luxe, on ne gravit pas les échelons, on les hérite.

MIU MIU DU VINTAGE TOUT NEUF

Miu Miu, un moment peu attendu pour imaginer la version de la femme en déguisement pour les « Uta de Ballenstedt » disparues depuis longtemps. Cependant, Miuccia va-t-elle nous servir ? Le premier rang était tartiné d’une joyeuse kermesse, allant d’une cow-girl en maillot de bain, une armée d’écolières en jupes plissées prêtes pour leur premier cours de récréation Manga.

Mais, cette saison, la femme rétro est de retour, cheveux « brushés » façon salon Manniatis, broches de mamie et soutiens-gorge à armatures sculptant la silhouette comme si les années 1950 étaient le nouveau cool de la série Madmen. Pour lire plus cliquer ici

CHANEL ENTRE RÊVE ET MAXIMALISME ABSURDE

La marque aux deux « C » appelle au rêve, et en ces temps troublés, cela serait même notre ultime moyen d’évasion. Dommage que l’évasion en question se fasse en talons « Louboucatin » dans un décor qui évoque un cauchemar baroque que Marie-Antoinette sous LSD ne renierait pas.

Nous voilà plonger la tête la première dans l’univers du conte qui n’est pas de Monte-Cristo. Cependant, attention, pas le conte dans lequel les princesses trouvent un prince charmant. Non, ici, on parle de celui où l’héroïne se perd dans une forêt hantée de pièces hors de prix, peuplée de bimbos figées dans des postures énigmatiques autour d’un nœud noir, et d’un ruban géant qui semble crier : « Attachez vos ceintures, ça va secouer  » une vraie histoire de BDSM. Pour lire plus cliquer ici

VUITTON ROMAN DE GARE

Pour son grand défilé automne-hiver, Louis Vuitton nous a demandé d’accrocher nos valises « Rimowa » à la gare du Nord. Entre les livreurs Uber et les voyous de banlieue Afro Européens, c’est le capharnaüm d’un voyage stylistique où le surréalisme croise le wagon-barbare.

Imaginez un instant l’annonce SNCF : « Attention au départ, train en direction de la Fashion Week, desservant tous les arrêts du bon goût, et de l’audace vestimentaire. » Sur le quai, une foule bigarrée se presse : un professeur de yoga en justaucorps asymétrique, un détective privé en trench fluo, une campeuse chic en couverture de bivouac griffée et un mannequin qui joue de l’ukulélé comme Marilyn Monroe. C’est la magie Vuitton : un melting-pot de personnages qui auraient aussi bien pu descendre du Transsibérien avec leur panier de poules que sortir d’un roman d’Agatha Christie. Pour lire plus cliquer ici

CARDIN LUNE DE MIEL

C’est comme si le temps s’était replié sur lui-même, un frisson d’éclats d’hier et de demain. Comme un écho du passé qui, sous la Géode, la silhouette de Cardin renaissait. Dans l’air flottait un parfum d’héritage, et la collection évoquait ce souffle pionnier et l’esprit avant-gardiste de l’homme de Sant’Andrea di Barbarana. Hier, il était là, omniprésent, comme un fantôme élégant, veillant sur chaque pli, chaque mouvement, quand la nuit brode les étoiles.

Et pour la circonstance, Paris s’était réchauffé, comme si la ville elle-même se laissait séduire par cette vision intemporelle. Quinze degrés au thermomètre, mais bien plus dans les cœurs, chauffés par la magie de ce retour. Le Maître de Venise et maître du temps a déployé ses ailes sur la Fashion Week, prouvant que l’élégance est une histoire sans fin. Pour lire plus cliquer ici

ENTRE MODE ET SMASHES MARKETING

Dans l’arène ocre de Roland-Garros, où les balles fusent et les poses des bimbos se figent, Lacoste a dévoilé sa nouvelle collection, sous l’œil perçant de l’Oscarisé Adrien Brody, acteur de son état et « Brutaliste » à ses heures et d’Alexandre Dumas, revenant de l’au-delà sur un stand de polos à 250 euros, un must !

Le crocodile semble ici avoir opté pour la couture de « Sahara Burton » qui prêche dans le désert. Les spectateurs, davantage habitués à pratiquer le coup droit du brunch dominical qu’à transpirer sur un court en terre battue, ont admiré la collection d’un regard approbateur, oscillant entre le « Ah, c’est chic » sans vraiment de conviction. Pour lire plus cliquer ici

HERMÉS LE CUIR ENTRE ÉLÉGANCE ET CAVALCADE

Sous l’éclat des projecteurs de la Garde Républicaine et l’ancienne caserne des Célestins, Nadège nous donne un frisson de cuir proche du monastique. Elle tire le miroir du temps, pour un reflet fidèle que le vintage flamboyant ne renierait nullement. Une tendance qui s’enroule sur un souffle de soie sur la peau noir du temps. Le printemps à venir dansera avec des blousons et des manteaux comme des voiles prêtes à s’ouvrir, tailleurs sculptés et audacieux manteaux pour une femme en peau « d’agneau plongé », dans un bain de sexualité, pour la journée de la femme. Cela a du sens. Pour lire plus cliquer ici

SCHIAPARELLI WORLD WILD WEST

Accrochez-vous à votre « Stetson » ! Le cowboy Daniel Roseberry, shérif en chef de Schiaparelli, compte bien rester en selle. Après nous avoir déjà fait le coup du western chic l’an dernier, le créateur texan revient avec une version plus brute du genre : cuir martelé façon « chaps » avec franges de rodéo, vestes en « shearling » dignes d’un trappeur échappé d’un film de Scorsese, et ceintures à boucles XXL portées… trois à la fois, car l’abondance de bien ne nuit point. Pour lire plus cliquer ici

LIZZO CHEZ GIVENCHY LA NOUVELLE HEPBURN

L’homme de Tolède, toujours prêt à ouvrir grand les bras (et la porte) aux éminences culturelles du moment, accueille Lizzo avec toute la déférence qu’impose une diva de son acabit, la nouvelle Hepburn sans l’anorexie. Car oui, Lizzo, cette icône qui ne peut s’empêcher de brandir son pipeau à ses concerts, c’est probablement pour cela que la dame du Châtelet et l’homme de Tolède la saluent à la porte de l’immeuble. Mais, surprise ! Point de Debussy ce soir, la mode ayant déjà soufflé son vent d’inspiration sur un Perfecto-manteau si ample qu’il aurait pu servir de voilure au trimaran d’Olivier de « Ker Chaussons ». Une opération publicitaire cousue de fil blanc ou noir, c’est selon (et de cent mètres de tissu), parfaite pour faire la promo d’un régime au slogan accrocheur, « Comme j’aime ».Pour lire plus cliquer ici

LA MODE TRAHIE PAR LES CHIENS

Un monde géopolitique en plein chaos multipolaire où les règles d’autrefois établies sont de plus en plus contestées, voire bafouées. L’affaiblissement des institutions internationales, notamment l’O.N.U. et l’érosion des valeurs, qui structuraient les relations entre États, ont laissé place à une ère de rapports de force bruts, où la loi du plus fort semble prévaloir.

Regarder, par analogie, les grandes maisons de couture, auparavant, gardiennes du bon goût et des codes établis, perdent leur influence. Les tendances s’entrechoquent sans logique, les créateurs se copient sans scrupules, et les podiums deviennent une cacophonie de styles où plus rien ne semble structuré. Pour lire plus cliquer ici

NOTEN À l’OPÉRA DES ÉTOFFES

Sous la coupole de Chagall et d’un temple antique, où les rêves se parent d’étoffes divines, voici un ballet d’ombres et de lumières qui s’éveille, pour un hymne au textile. D’un fil blanc, le passé murmure dans un manteau masculin austère et sculptural, et s’ouvre en cadence sur le velours d’un rêve, une robe déshabillée drapée de mystère. Pour lire plus cliquer ici

DIOR OU LE CARRÉ DE l’HIPPOPO-TA L’ANUS

Autrefois, Dior, c’était l’apanage du rêve, du « New Look », du tailleur « Bar » et des toilettes si raffinées qu’on les aurait cru cousues par les anges en gants blancs nommés catherinette. Aujourd’hui, Dior, c’est… une casquette arborant une « logorrhée » éléphantesque, des sneakers vendues au prix d’un sein en « silly conne », et des sacs « Saddle » qu’on croirait échapper du dressing de Lizzie Velasquez.Pour lire plus cliquer ici

THIMOTHÉE APRÈS LA CRÈME LE BEURRE

Timothée Chalamet ou le syndrome du canari amoureux ? C’était dimanche soir, sur le tapis rouge des Oscars 2025, le plus américain des français a osé la teinte la plus risquée du spectre vestimentaire : un jaune éclatant entre le poussin de Pâques, le cocu à la Montespan ou la Fiat 500, couleur « post-it » oublié au fond d’un sac.

Un choix audacieux, car porter du jaune, c’est toujours une déclaration. Et dans le cas de Timothée, la déclaration semble être : « Je suis l’homme de personne, mais le canari de tout le monde. » Coïncidence ou stratégie chromatique bien pensée, ce jaune couleur beurre de Bretagne était salé, et arrive pile au moment où sa relation avec Kylie Jenner alimente les rumeurs les plus folles. Un jaune « cocu » ? Certains diront que le doute est permis. Mais, après tout, en amour, comme en mode, il vaut mieux prévenir que guérir… Pour lire plus cliquer ici

VERSACE VÉNITIEN PLURIEL

Quand Donatella Versace transforme votre literie en haute couture : la mode atteint-elle son paroxysme ou son point de non-retour ? Mais, pour Bob, l’homme qui, béni des dieux du kitsch, a regardé une tringle à rideaux et s’est dit : « Tiens, et si je faisais une robe pour Scarlett Honiara. Résultat : une parodie légendaire « d’Autant en Emporte le Van » concept à la Jacques Mumuse. Mais, si Mackie a osé détourner la déco de salon de Donatella Versace, alors, oubliez le concept de « dressing-room ». Bienvenue dans l’ère du « bedroom chic » ! Pour lire plus cliquer ici

DSQUARED 2

Trente ans de création, et les frères Caten avancent toujours à la manière d’une cavalerie romaine… en retard, mais avec panache ! Mardi soir, leur show était aussi extravagant que la crinière de lionne de Naomi Campbell, 54 ans, un mix improbable entre les boucles sauvages de Tina Turner et les jambes interminables d’Adriana Karembeu, le tout saupoudré d’un brin de Cher dans sa période disco ébouriffée. Pour lire plus cliquer ici

GUCCI À TOMBEAU OUVERT

Gucci en mode intérim ou l’art de faire patienter en attendant (désespérément) un nouveau directeur artistique ? Un show monté à la hâte, moins d’un mois après le départ précipité de Sabato de Sarno, qui lui-même n’avait tenu que deux petites années avant de voir les chiffres plonger plus vite qu’un sac en béton du seigneur dans  » l’Arno. » (les cultivés apprécieront). Pour lire plus cliquer ici

MAKE BRITAIN GREAT AGAIN

Les éclats chromatiques des étoffes et les broderies florales des saisons cèderont la place à une armée de trench-coats sophistiqués et de manteaux d’officier revisités. L’histoire était dans les capes de pluie, aux capuches bordées de fourrure et d’écharpes imposantes à franges effilées. Une palette chromatique qui s’impose allant du brun profond au vert anglais et bordeaux intense s’entrelaçant dans un récit stylistique aux accents terreux et racés et d’un bleu roi, que nous appellerons le bleu Charles III, bien sûr. Pour lire plus cliquer ici

ENTRE BAROQUE ET MINIMALISME

C’est officiel : Prada voudrait mettre la main sur Versace ! Un mariage de « Badasse » qui ferait trembler les podiums à venir… Et probablement, au seul nom d’acquisition, le seigneur doit observer tout cela en dégustant un espresso non-ristretto, hors de prix sur son yacht de 300 mètres, regardant le clapotis que cela peut engendrer sur un bâtiment si grand.

D’après une source non autorisée, Prada fouille actuellement les tiroirs de Versace, sûrement à la recherche d’un héritage caché en imprimé léopard ou d’un collier doré XXL qui aurait échappé à la vigilance des douanes. Pour l’instant, rien n’est signé, et on imagine bien Donatella Versace, lunettes noires vissées sur le nez, en train de peser le « pourpre et le comte ». Pour lire plus cliquer ici

HERMÈS LE RETOUR

Pour cette Saint-Valentin, j’ai décidé de redécouvrir la boutique Hermès, un lieu que je n’avais pas foulé depuis un incident qui m’avait laissé un goût amer. Il y a quelques années, une personne de la communication de la marque m’avait laissé des messages insultants sur mon répondeur, une déception profonde pour moi, d’autant plus que ma rancune, tenace comme celle de tous les Scorpions, ne s’efface pas facilement. Je sais que ce n’est pas une qualité enviable, mais c’est ainsi. Ayant laissé donc le dieu Vidar de la mythologie nordique, je gare mon vélo au coin du Faubourg. Pour lire plus cliquer ici

COMME UNE GRIPPE EN ENFER

Les jours s’étirent, pâles et silencieux,comme des ombres effilochées au bord d’un rêve brisé, le temps s’égoutte, goutte après goutte, dans mes veines fatiguées où l’orage fait son nid.